Informations générales
Nom : Lee
Prénom : Solal
Surnom : Les gens l'appellent plus par son nom de famille.
Âge : 18 ans
Sexe : Féminin
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Statut amoureux : Célibataire
Métier : SDF, voleuse, bandit à la sauvette...
Nationalité : Anglaise
Religion : Athée. Solal est loin de croire en un quelconque Dieu, au contraire: tout ça n'est pour elle que foutaise et fourvoiement, les seules prières qu‘on exprime ce sont celles ressenties à l‘abord de la mort, et le seul Dieu existant est le canon du revolver.
Histoire
Première partie
Les parents de Solal étaient dentistes. Ils vivaient au-dessus de leur cabinet, dans un petit quartier animé de Londres, et Solal y passa les plus jeunes années de sa vie. Elle grandit entre le bruit des instruments de ses parents et le ronronnement des voitures dans la rues: ils n’étaient pas riches, aussi l’isolation sonore de leur appartement laissait-il à désirer. Mais la fillette aimait cet endroit plein de recoins où se cacher et s’inventer des histoires de bêtes féroces prêtes à la décapiter d’un coup de griffe. Mais dans ses jeux, cela n’arrivait jamais.
Les patients préférés défilaient parfois dans l’appartement, s’attardaient à boire une tasse de thé, grignotaient un gâteau en maudissant le vent froid, la maladie, ou les chaussées glissantes. La mère de Solal disait toujours en plaisantant que bientôt, ils se retrouveraient à louer des chambrettes pour toutes ces vieilles personnes.
A l’école, Solal n’était pas la meilleure, mais pas non plus la plus bête. Elle faisait de son mieux, et cela était suffisant. Ses amies l’invitaient souvent à jouer à la poupée dans leurs jolies maisons de briques, et c’était toujours un moment intemporel de quitter le quartier modeste et sans prétention pour ces maisonnettes bien tenues. C’était comme si on entrait dans un autre monde.
Tout allait à la perfection dans l’enfance de Solal: son père venait chaque soir lui lire une histoire de dragons, de belles dames en détresse et de vagabonds au cœur d’or. C’était ses moments favoris, elle se remémorait parfois la voix grave de son père pour s’endormir, la faisant chanter des berceuses dans sa tête. L’imagination de la fillette lui causait parfois des soucis, mais son institutrice ne s’en inquiétait pas. Sa mère, elle trouvait cela merveilleux, et les après-midi où aucune carie ne quémandait son attention, elles se racontaient parfois des histoires, en les inventant au fur et à mesure, sur le vieux canapé moelleux du salon, en se versant un bol de chocolat chaud de temps en temps. Elles s’enfouissaient sous une couverture bien chaude, et c’était comme si tout disparaissait, comme s’il n’existait plus que leurs mots.
Mais cet équilibre basculait irrémédiablement lorsque le cabinet de dentiste de monsieur et madame Lee ferma. Forcés de déménager, ils quittèrent l’Angleterre pour le Canada, le Québec plus précisément. Solal, alors âgée de douze ans, accepta mal la séparation d’avec ses amies et considéra ses parents comme coupables de son malheur. S’enfermant dans un mutisme haineux et plein de reproches, elle passa ses premiers mois à Munatie dans un silence obstiné. Ses parents finirent par retrouver du travail, et ils s’habituèrent bientôt à leur nouvelle existence; pourtant Solal refusait toujours de leur pardonner.
Un jour, elle décida de se rendre au centre commercial de la commune voisine sans en avertir ses parents. Il était tard lorsqu’elle rentra et, morte d’inquiétude, madame Lee entra dans une colère froide. Mère et fille se disputèrent violemment, dispute qui s’acheva lorsque Solal claqua la porte de sa chambre.
La nuit même, trois cambrioleurs pénétraient dans leur maison, volaient leurs effets les plus couteux. Tout cela n’aurait eut aucun incident si l’un d’entre eux n’avait pas fait tomber un vase. Le bruit réveilla les parents de Solal, qui découvrirent les criminels. Dans un réflexe, celui qui avait fait tomber le vase leva son arme et tira à deux reprises. Les corps s’affalèrent sur le sol, tandis que le sang grandissait autour d’eux.
Seconde Partie
Dès lors, Solal fut trimbalée de famille d’accueil en famille d’accueil, vie parsemée ça et là de séjours en foyers de redressement. Vie de haine, de soif. Devenue orpheline en même temps qu’elle entrait dans la période mouvementée qu’est l’adolescence, Solal commença à fréquenter de mauvaises personnes. Désormais, ses terrains de jeux n’étaient plus les chambres bien tenues de ses amies, mais les ruelles occupées par les junkies. Essayant sans cesse d’enfreindre de nouvelles règles, cela était devenu pour elle comme un but personnel: plus ses tuteurs tentaient de la cadrer, de lui imposer des conduites à tenir, plus elle s’enfonçait dans la délinquance. Ignorant les rappels à l’ordre, elle arrêtée alors qu’elle volait un portefeuille dans la poche d’un homme. L’agent de police la guida au poste, où elle passa la nuit. Sa famille d’accueil actuelle refusa de la reprendre, effarée, sans ressource, et l’adolescente fut conduite en maison de redressement. Elle y passa six mois.
Six mois à subir les insultes (et à y répondre), à se battre. Au fur et à mesure que les autres délinquantes découvraient Solal, sa force et sa férocité augmentaient. Il fut déclaré au bout de plusieurs altercations que cela n’était pas normal: à peine la frôlait-on qu’elle bondissait, tel un fauve, et assénait à son agresseur un coup de manière à l’immobiliser, comme si cela n’était qu’un réflexe parmi tant d’autres. Une fois qu’elle se sentait en sécurité, la jeune fille était prise d’une énorme fatigue, et il aurait été aisé à un enfant de la faire tomber. Solal était une « Spécial », comme les autres commencèrent à l’appeler, une espère de mutant. Apparemment, cela n’était pas un cas isolé mais Solal, elle, n’en savait rien. Cela lui fit comme un choc dans la poitrine. Lorsque le médecin du foyer lui expliqua les origines de son don, et lui recommanda la prudence, l’adolescente n’écouta pas. Elle n’entendait rien, elle n’entendait plus rien, rien d’autre que le dégoût et la haine qui enflaient en elle. Elle bondit sur l’homme et l’aurait égorgé si un homme armé ne l’avait pas interceptée à temps. Vidée de ses forces, horrifiée, la jeune fille s’était effondrée avant de fondre en larmes. Ca, ce n’était pas elle, si ? Qu’était-elle devenue ?
Dégoûtée de ce qu’elle représentait à présent, Solal évita tout contact humain durant les dernières semaines de son séjour dans le foyer. Silencieuse, elle longeait les murs, le visage baissé, pas par crainte des moqueries, mais par terreur: et si ce qu’il s’était passé dans le cabinet du médecin se reproduisait ? Incertaine d’être capable de se contrôler, la jeune fille savait qu’elle représentait un danger ambulant. Une menace. Les autres filles l’évitèrent, et aucun adulte ne lui tendit une main secourable. Solal n’eut pas d’aide, n’apprit pas à gérer ses nouvelles facultés. Personne n’aide un monstre.
Troisième partie
Il restait peu de temps à Solal en famille d’accueil, et cette dernière (une nouvelle, puisque l’ancienne l’avait littéralement rejetée à son entrée en maison de correction) se débrouilla pour que la cohabitation se déroule bien. C’est-à-dire que ni les tuteurs, ni l’adolescente n’échangeaient une parole, les premiers se contentaient de l’héberger sous leur toit et de passer l’aspirateur dans sa chambre une fois par semaine, tandis que la seconde vagabondait où bon lui semblait, et se nourrissait comme elle le désirait. De toutes les familles d’accueil, ce fut celle-ci qui eut à gérer le moins de conflits, en raison de cette tactique imparable.
Lorsqu’elle atteignit sa majorité, Solal récupéra ses maigres affaires et partit squatter chez un ami. Celui-ci était trafiquant de drogue, et voyait en la jeune fille une recrue potentielle. Comprenant où il voulait en venir, celle-ci refusa son offre, et fut mise à la porte. Cela ne la dérangea pas. La rue était l’endroit où elle se sentait le plus à l’aise, et elle était ravie de retrouver ces pavés salis, ces murs gris par la pluie sale qui tombait du ciel.
Les buts de la jeune fille ne changèrent pas. A présent libérée de toute entrave, elle interrogea des SDF et d’autres habitants de Munatie, à propos des trois cambrioleurs. Les visages de ses parents hantaient ses nuits, et elle se réveillait parfois en sursaut, couverte de sueur, après avoir rêvé qu’elle tuait leurs assassins. Ses cauchemars représentaient toujours la même chose. Perdre le contrôle était la chose que Solal redoutait le plus. Au fil du temps, elle apprit à camoufler son anxiété sous une apparence bravache qui lui valut plusieurs gros problèmes, dont un qui l’obligea à sauter à travers une fenêtre du deuxième étage. Elle se coupa à l’arrière de l’oreille droite, mais parvint à échapper aux policiers qui la poursuivaient.
En effet, ses capacités de Spéciale ne décuplaient pas uniquement sa force en cas de besoin. Ainsi, elles lui recommandaient de fuir lorsque le besoin s’en faisait sentir, et insufflaient à son esprit une espèce d’instinct grégaire surdéveloppé. Solal pouvait deviner les intentions de ses interlocuteurs avant qu’ils n’ouvrent la bouche, ainsi que percevoir la peur. Bien sûr, tout cela était parfaitement incontrôlable, ce qui la rendait d'autant plus dangereuse. S'exilant volontairement, Solal commença une vie errante à Munatie, une vie de sauvage, parsemée ça et là d'altercations. Recherchée par les autorités locales, la jeune femme est devenue une espèce de paria, qui l'incite à rester à l'écart. Inconsciemment, cette situation la rend malheureuse, mais son honneur lui souffle de rester cachée.
Solal méprise les Spécials, tous ces pouvoirs magiques ne lui inspirent que dégoûts. Vivant constamment avec la certitude d'être une créature monstrueuse, elle se terre dans ses retranchements, terrorisée à l'idée de perdre le contrôle et de commettre un acte regrettable. De ce fait, elle préfère éviter de côtoyer d'autres mutants, bien que ceux-ci pourraient probablement l'aider.
But : Elle espère retrouver les trois criminels ayant assassiné ses parents, pour assouvir la vengeance qui la ronge depuis cette nuit fatidique. Rôdant dans les rues, menant une vie errante et désorganisée, ses enquêtes ne la mènent nulle part.
Apparence physique
-Avatar: Cela fait bien longtemps que j'ai trouvé cette image, malheureusement j'ai complètement oublié où...
-Carrure et silhouette: Solal est plutôt svelte, sportive, mais cache ses rondeurs sous de larges sweet-shirt.
-Cheveux : Ses cheveux sont noirs et ondulés.
-Yeux : Ceux-ci sont verts foncés, et ont tendance à incendier tout ce qu'ils rencontrent dans leur champ de vision.
-Taille : Cent-soixante-cinq centimètres.
-Peau : Sa peau est très blanche et comporte quelques taches de rousseur au niveau des pommettes.
-Poids : Cinquante-trois kilos.
-Caractéristiques particulières (Maquillage/Tatouages/Piercing/cicatrices/etc) : La jeune fille possède une petite cicatrice blanche à l'arrière de l'oreille droite. Celle-ci est lui a été infligée par un tesson de verre, suite à une chute à travers une fenêtre, alors qu'elle tentait d'échapper à la police.
-Habitudes et goûts vestimentaires : Comme dit plus haut, l'adolescente préfère porter de larges vêtements sombres, souvent masculins.
Profil psychologique
- Tics, habitudes : Elle ajuste souvent -et inconsciemment- sa capuche au-dessus de ses yeux. De plus, elle a tendance à arborer un regard hautain et méprisant envers tout le monde, ce qui la rend immédiatement antipathique.
- Valeurs morales centrales : Pour ne pas mentir, Solal n'en a pas des masses, et celles-ci peuvent se compter sur les doigts d'une main. Il est certain qu'elle est une personne en qui on ne peut absolument pas faire confiance, toutefois, lorsque cela arrive (et s'il s'agit d'une personne qu'elle apprécie, ou tout du moins supporte plus ou moins bien) elle tient ses promesses et fait tout ce qui est en son possible pour aider. L'adolescente a de très mauvaises habitudes, mais cela ne l'empêche pas d’être honnête à certains moments.
- Qualité(es) : Solal a de la suite dans les idées (parfois un peu trop...), et n'abandonne jamais ce qu'elle entreprend. De plus, elle est loin d'être naïve, et possède un sens de l'autodérision plutôt surprenant.
- Défaut(s) : Ceux-ci sont beaucoup plus nombreux. Elle est bornée, vulgaire, ne prête jamais attention aux autres, sans oublier ses manières odieuses. Sa manie de se saisir de tout ce qu'elle convoite mais ne lui appartient pas lui attire régulièrement des ennuis. Elle franchit toutes les limites sans y prêter la moindre attention, et considère que les règles sont faites pour ne pas être suivies. Cela est devenu comme un jeu pour elle.
- Personnalité : Sans cesse sur ses gardes, Solal ne fait confiance à personne. Étrangère à tout contact humain, elle vit en recluse, et cette existence lui a forgé une personnalité bien à elle. D'un tempérament de feu, elle esquive les discussions dérangeante tout comme les situations embarrassantes. Elle a un don pour s'attirer des ennuis, et grâce à ça a su développer un caractère pour le moins tempétueux. S'agaçant facilement (tout autant qu'elle peut agacer les autres...) Solal a l'habitude de n'en faire qu'à sa tête, et peu importe les conséquences.
- Phobies : S'il y a bien une chose que la jeune fille déteste, c'est bien d’être enfermée. Elle est un peu claustrophobe sur les bords.
Aptitudes et Intérêts
-Aptitudes particulières: Solal est plutôt bagarreuse, et ses nombreuses altercations l’ont endurcie. Elle n’a pas peur de se battre -ce serait même plutôt le contraire- et peut facilement distancer un éventuel poursuivant à la course.
-Intérêts: La jeune fille aime lire depuis l’enfance, et ne résiste jamais à la tentation d’un bon roman, qu’elle part lire sous un pont ou dans une ruelle isolée. De plus, elle n’est plus à l’aise à l’intérieur des bâtiments depuis la mort de ses parents, et préfère se trouver dans un lieu ouvert.
-Force(s) : Elle a une force physique convenable, et court très vite. De plus, elle est très méfiante et peut deviner en un instant si une personne est de son côté ou représente un quelconque danger, grâce à son expérience. Elle est loin d’être timide et n’hésite jamais à marchander ou haranguer quelqu’un.
-Faiblesse(s) : Le gouffre que la mort de ses parents a ouvert en elle la pousse à ne jamais se laisser aller aux sentiments, sans oublier qu’elle supporte mal l’échec. Si on lui pose un quelconque défi, elle peut toutefois se jeter tête baissée dans un piège, uniquement pour sauvegarder son honneur et son respect. Son incapacité à respecter qui ou quoique ce soit lui cause souvent de gros ennuis.
Pouvoir : 1) Instinct animal 2) Rage 3) Contrôle marionnettique 4) Mimétisme lapin 5) Aérokinésie
Relation avec les autres personnages : Solal a tendance à se montrer froide, voire directement austère, aussi faut-il que son interlocuteur soit au moins aussi têtu qu'elle et sache la remettre à sa place.
Relation spéciale avec un personnage déjà créé : Solal ne connaît encore personne pour le moment.