La sombre histoire de Kira

Chapitre 1

Hey....Je m'appelle Kira Stewart. Pour ceux qui ne le savent pas, Kira signifie vêtements de qualité en japonais ou encore tueur en série, mais dans ce cas, Kira s'écrit Kiraa. Je ne sais pas pourquoi je m'appelle Kira, mais je sais que ma venue n'était pas souhaité, surtout pour mon...père...Ce salaud voulait que ma mère avorte, mais elle a refuser. Par la suite, c'est probablement la seule chose dont elle a tenue tête contre lui. Je suis née à l'hopital de Yamachiche...ne riez pas de ce nom de ville, s'il vous plait, ni dut fait que je suis probablement une Yamachienne. De toute façon, je m'en fou.

Je suis donc née à l'hopital de ma ville. Mon père était resté à la maison et continuait à boire, ne voulant pas assiter à la naissance «de cette erreur de la nature». Au moins, il eut un peu de coeur, il ne lui fit pas de mal jusqu'à mon entrée à l'école. Il disait qu'il n'était pas un sans coeur, qu'il ne s'attaquait pas au bébé. Il ne s'est pas empêcher de me frapper à chaque fois que je disais le moindre mots. Il me traitait de vaurienne, de petite erreur de la nature et de braillarde. À l'école : aucune amitié. Je me faisais même parfois intimidé parce que je n'avais pas du nouveau linge. Que voulez-vous, quand tous l'argent de la maison s'en va dans la boisson, il n'en reste plus pour s'habiller. Je portais les vieux vêtements de ma mère, ne voulant même pas toucher à ceux de mon père.

L'école m'était banale. Je n'avais rien a faire là-dedans. Savoir lire et écrire quand on a à peine de l'argent pour manger, c'est pour quoi? Avoir une job? Peu m'importe, je n'aime pas l'école. On rit de moi, on se fou de moi, personne ne prend le temps de me comprendre. Pff...

La permière personne qui voulut devenir mon ami était un gars qui fumait. Il volait des ciragettes à chaque fois qu'il faisait un «hold up» dans un dépanneur du coin. Il prenait le fusil de son père et volait l'argent. J'étais en cinquième année, ils était en première année du secondaire. Je n'ai jamais fumé, je trouvais que ça sentait vraiment mauvais, tout comme je n'ai jamais but. Pour la question de la boisson...je voulais ressembler le moins possible à mon père. Par contre, j'ai commencer à me battre, à me défendre. Je me collait plus de retenu sur le dos que de claque de mon père. Je devenais de plus en plus indépendante, me promenant de plus en plus dans les rues avec les copains de mon ami.

Ce fut à douze ans que je vandalisai ma première boutique. Je me suis ramassé quatre cents dollars et je me suis acheter du linge. Pour une fois dans ma vie, j'avais du nouveau sur le dos. À l'école, on ne m'énervait plus. J'avais une allure androgyne : à la fois masculine et féminine. Parfois, on me posait la question : «T'es un gars ou une fille?» Je répondais toujours que j'étais moi-même.

Chapitre 2

Mon primaire s'était peut-être amélioré, tout comme mon secondaire, mais ma vie familiale restait à peu près la même. Je n'oublierai jamais mes 14 ans. Ce fut à la fois une belle et mauvaise année pour moi. Je crois que cette année m'a formée comme je suis aujourd'hui, ou au moins, une bonne partie de moi-même. Ma «pierre angulaire»...

Le jour de mes 14 ans, mes copains m'ont proposé le truc du siècle. Il y avait une maison abandonné tout près de l'école secondaire, là où j'allais. Il y avait peut-être quelque chose de potable là-dedans...Ou cela pourrait devenir notre sanctuaire, là où nous pourrions nous amuser et fumer...bah pas moi, je ne fume pas, je l'ai dit. C'était simple, je n'avais qu'à apporté quelque chose pour nous permettre d'entrer. Tout ce que j'avais pour ce genre de besogne était un bâton de baseball que j'avais trouvé en plutôt bon état dans une poubelle. Je l'avais sablé et peinturé avec ce que j'avais put trouvé. Je trouvai du linges foncés dans mes choses et me préparai, quittant ma minuscule maison lorsque je fut certaine que ma mère dormait et que mon père était saoul dans le salon.

Nous nous sommes rendus devant l'une des fenêtres. par chance, l'un de nous avait réussit à trouvé un pied de biche près de cette maison abandonnée, enlevant les planche devant une fenêtre que je finit de briser de ma batte. L'un à la suite de l'autre, nous entrèrent dans la pièce, commençant à fouillé pour des choses de valeur. Je sais que je ne devrais pas faire cela, mais j'en ai quoi à foutre? Personne ne vit ici et la moitié de cette maison est en ruine. De plus, la ville pense la détruire, alors autant pillé avant que ce ne soit le cas!

Même si, au final, nous avons trouvé que 10$. Le reste a dut déjà être prit. Un bruit à l'entrée de la maison nous firent sursauté.

-Police! Nous savons que vous êtes là!
-Merde! Les flics!

La panique nous rendaient maladroit. Nous pouvions entendre les bruits de pas se diriger vers nous. Je me placer près de la seule porte, là où nous étions tous, alors que quelques uns détruisait la fenêtre pour quitter. Par chance, nous étions au premier étage...Un policier entra, mais il reçut ma batte de baseball en plein visage. Je laissai tomber mon arme et sauter par la fenêtre, courant à la suite de mes copains. Au final, ils m'ont donné l'argent comme cadeau d'anniversaire et pour mon «home run» au visage du policier qui devait encore être inconscient...

Ce policier a retrouvé mon adresse et a interrogé mon père. Il a dit qu'il ne savait rien d'une fille au cheveux noirs qui me ressemblait avec une batte de baseball. Il hurla contre le policier, disant qu'il lui faisait perdre son temps puisque je n'avais jamais possédé ce genre d'objet...Vous rêvez si vous croyez que j'ai pensé un instant à le remercier. Je le déteste, mon père. Il n'est pas question que je le remercie pour quoique ce soit! Je préfère mourir.

Chapitre 3

Donc, cela était l'un des bons moments de mes 14 ans. Ce que je vais raconter, cette fois, est beaucoup moins joyeux, mais m'a apporté un point positif. Il faut toujours tenter de voir le positif lorsque notre vie va mal.

J'avais quitté la maison pour deux jours. Apparemment, ma mère à crut que j'avais fugué, mais bon, je ne voulais pas lui dire avec quel genre de personne je me tenais. En fait, nous avions décidé de profité d'une petite manifestation pour se prendre des choses et commencer un chaos. Nous avons laissé tomber au dernier moment, trouvant que trainé autour de la vieille maison abandonné et faire croire aux jeunes que cet endroit était hanté était beaucoup plus amusant, surtout que l'un d'eux avait apporter sa caméra et comptait bien mettre ça sur Internet.

j'avais passé la seconde journée à me promener dans les rues et tenter de les convaincre de garder leur argents et de laisser tomber l'idée de retrouver un dealer. Puis, je retournai chez moi, entrant comme si je n'avais jamais quittée pendant tout ce temps. Comme je m'y attendais, j'entendis :

-Espèce de sale fille!!
-Chéri, calme toi...
-Toi, ferme-la!hurla mon père à ma chère maman.

Je soupirai, le voyant approcher, sa bouteille de vodka à la main.

-Quoi!
-Y'a encore un de ces maudits boeuf qui est venu pour toi, sale garce!
-Ouais, et?
-S'il vous plait, calmez-vous, vous deux!tenta une seconde fois ma mère, presque désespérée.
-J'AI DIT FERME-LA!
-Arrête de crier après maman, maudit gros porc! hurlai-je.

Mon père me lança un regard noir. Il s'approcha de moi, pas encore assomé par la puissance de sa boisson sur son organisme, allant m'envoyer le dos de sa main à la figure avec la ferme intention de me faire le plus mal possible. Ma mère paniquait, mais n'osait pas bouger. Je reculai d'un pas, tout en penchant la tête vers l'arrière, évitant la giffle sans même sembler dérangée. Par contre, ma contre attaque fut rapide. Je lui envoyai mon pied au visage, le faisant vaciller. Puis, je pris cette planche de bois que nous devions utilisé pour barré notre porte, n'ayant pas de verrou.

Ma mère finit par réussir à m'arrêter, me tirant par les épaules. J'avais tellement frappé ce gros porc de père que je crut un instant l'avoir tuer. J'ai souris à cette pensée, mais il se releva péniblement et s'éloigna vers le minuscule salon. J'étais triste, oui triste!, de ne pas l'avoir achevé.

Au moins, par la suite, il n'a plus osé s'attaquer ni à moi, ni à ma chère maman. De plus que son idée de changer la plache pour un tuyau de plomberie fut rejeté.

Chapitre 4

Si vous ajoutez à ces deux évènements des vols et des bris, vous pouvez comprendre pourquoi, aujourd'hui, je ne m'approche plus de la police. Même si un fou furieux tenterait de me tuer, je n'oserais pas. Il y a aussi que j'aurais bien aimé qu'on me prenne un peu plus au sérieux. J'ai tenté, une fois, lors de mes 15 ans, de leur dire que mon père était violent et qu'il devrait être arrêté, mais on m'a poussé hors du poste en disant :«Voyons, arrête de dire n'importe quoi. On n'a pas de temps à perdre avec tes histoires.» Euh...QUOI?!

Et ensuite, vous avez le culot de vous demandez pourquoi il est arrêter pour le meurtre de ma mère?

J'avais 16 ans, je venais a peine de fêté mon anniversaire avec mes copains en brisant des vitres de voitures pour leur voler leur radio...ouais bon, chacun sa façon de fêter. Je revenais chez moi et j'entendis des cris. Lorsque je poussai la porte, une bouteille vide éclata tout près de ma tête, ayant probablement été lancé par ce con. Quelques éclats coupèrent ma peau, certain se coinçant dans la blessure. Je peux vous dire que cela fait vraiment mal, mais ce fut le cri de ma mère qui fit monté ma peur alors que je fonçai vers eux, une main plaquée contre mon oeil gauche.

J'entendis une autre bouteille se faire brisée. Je put le voir frappé ma mère avec la vitre coupante, celle-ci tombant sur le sol. Il l'empoigna par la suite par les cheveux et acheva son travail. J'étais figée, je n'arrivais pas à bouger. ce fut la peur d'être la prochaine qui me fit bougée. Je courus chercher la planche à l'entrée, suivit peu après par les pas de mon père qui comptait détruite tout évidence de cet évènement. Ma main était glissante dut au sang et je voyais mal, autant dit à ma blessure que par les larmes. Je put l'assommer juste à temps, fonçant ensuite vers le téléphone qui fonctionnait une fois sur deux et appelai la police.

J'ai fuit bien avant leur arrivé. C'est peut-être dut à cette négligence à me guérir, prenant plutôt la vieille camionette de mon père, mon permi temporaire dans les poches (par chance, j'avais fait des faux papier et avait fait mes cours bien avant l'âge légal pour pouvoir conduire avec mes copains), fuyant avec un sac remplit de tout ce que j'avais put trouvé sous la panique, que je me retrouve aujourd'hui avec une cicatrice à cet oeil, formant relativement une ligne, certain endroit plus prononcer que d'autre. Ce ne fut que des kilomètres plus loin que je m'arrêtai, plus de gaz dans la voiture, l'abandonnant et me faisant monté par une femme prise de pitié pour une fille avec du sang séché sur le visage.

Chapitre 5

Si je n'ose plus entrer dans un poste de police, je n'ose pas non plus entrer dans un quelconque hôpital de peur que les médecins voient le lien entre mon père et moi. Ça doit être une autre raison pourquoi j'ai cette cicatrice. J'avais sorti mon petit sac de toilette, avec tout mon maquillage et surtout, une petite pince que j'utilisai pour retirer les éclats de verre. J'avais eut la chance de l'avoir laissé près de ma fenêtre, prenant ce petit sac de toile avant de fuir par ma fenêtre et foncer vers cette vieille camionette qui servait de voiture à ma «famille». Je peux vous dire que ça fait un mal de chien de chercher ces petits morceaux dans une blessure...Surtout lorsqu'elle avait commencer à cicatrisé et que j'ai dut la ouvrir.

J'ai passé quelques jours à trainer dans les rues, volant ce que je pouvais et me formant une petite fortune. Lorsque le montant me parut bien, je l'utilisai au complet pour changer littéralement de style et être méconnaissable. Une nouvelle coupe de cheveux pouvant caché ce signe de mon passé, des vêtements plus masculin pour faire hésité les gens sur mon sexe et un tatouage commençant dans le dos qui se dirigeait vers mon ventre. Je savais bien que personne ne pouvait le voir, mais cela pouvait toujours être un argument contre la police pour éviter de me faire arrêter à mon tour.

Au moins, ce style parut plaire à mon nouveau travail. Avec ce travail, je pouvais maintenant me payer un appartement, miteux, mais c'était mieux que la rue. Mon habitude des endroits dangereux avait probablement développé mon instinct de survie. Il s'était passé quoi...maximum un mois depuis la mort de ma mère? Je survivais grâce à ce travail miteux et de d'autres vols, qui se firent de plus en plus rare. Cela peut vous sembler comme une vie misérable, mais c'était bien mieux que tous ce que j'ai put vivre depuis des années. Je recommençais à zéro, c'était une grande chance pour moi.

Quoique, même si personne dans cette ville ne savait mes antécédents de violence, aucun ne semblait vraiment intéresser par mon existante. Ce n'était pas si grave, mais c'était comme si la haine de mon père tâchait la vision que les gens avaient sur moi, même s'ils ne me connaissaient pas. C'était un peu décourageant, mais je ne faisais rien pour changer ma situation.