-La maison d'Élodie- Entrée en matière... par effraction! (Les recrues de Mickael)

Kira eut un sourire. Il ne l'avait pas vu, ni entendu, arriver. Elle en avait prit le soin.

Ils se retrouvèrent, après suivit un bon moment le manipulateur, près d'une grande maison et se rendirent à l'arrière. Personnellement, elle aurait, au moins, prit la peine de s'assurer que le système d'alarme n'était pas enclenché. Rien de plus simple : si le boitier de commande était visible de la porte avant, ils pourraient très bien voir si la maison était ''gardée''. Ça éviterait d'avoir la police aux fesses par la suite.

Mais il ne le fit pas, et cela la découragea un peu. Ah...les jeunes.

Ils entrèrent par la porte arrière. La fenêtre avait carrément...explosé. La jeune femme prit la peine d'enregistrer ce détail avant de se retourner vers l'adolescente déjà à l'intérieur. Elle avait sorti quelques cartes qu'elle tenait dans ses mains, leur donnant un côté menaçant.

-Intéressant,
chaque personne a leurs manière de pénétrer dans des maisons qu’ils ne
leurs appartiennent pas, mais la votre, expliquer moi ?

Kira continua d'observer l'adolescente devant eux...Elle prenait le soin d'être derrière le gamin, ne voulant pas qu'il devine son fil de pensé.

La fenêtre n'avait pas été cassé. a, elle pourrait le jurer, car sinon, les morceaux de vitres seraient sous leurs souliers, et non pas un peu partout dans la cuisine. Son idée d'explosion n'Était peut-être si stupide, mais comment avoir réussit à faire sauté une vitre sans faire le bouquant qui suivait habituellement? Elle leva les yeux vers les cartes...qu'elle tenait comme une arme.

Elle sourit.

-Calme toi. J'étais seulement curieuse de savoir comment il entrerait dans la maison.

Elle se tourna, trouvant le détecteur de mouvement. L'alarme ne s'était pas déclencher, et selon la position de la vandale amateur, il n'allait rien déclencher.

-Si on est chanceux, la police ne viendra peut-être pas nous saluer au passage.

Le gamin avait attiré la confiance de l'inconnue. Il avait explicitement déclaré qu'ils étaient des spéciaux et cela fit tiquer la jeune femme. Il ne faut pas montrer ses cartes, surtout pas ses meilleures...Elle leur montra son pouvoir, ce qui confirma l'idée que la jeune femme avait eut. Elle sourit.

-Ça explique pourquoi les bris de verres sont allés aussi loin...Elle se retourna ensuite vers la nouvelle, un petit sourire aux lèvres. Non pas ce sourire arrogant qu'elle avait lorsqu'elle provoquait les autres, mais un sourire rassurant, qui montrait qu'elle était inoffensive. D'une certaine façon, contre un tel pouvoir, elle l'était.

-Au fait, ça aurait été gentil de m'avertir que t'allais déclaré ouvertement un tel truc...Je tiens à préciser qu'on est quand même dans une maison qui n'est pas notre et qu'il y a toujours une foutue de personne qui finit par tout découvrir. Surtout avec tout le bruit qu'on fait.

Elle s'avança, ignorant leur présence, ouvrant quelques tiroirs. Rien...malheureusement. Elle soupira. Il était clair qu'elle recherchait quelques chose. Elle finit par se souvenir qu'elle n'était pas seule et se retourna vers eux, se retrouvant plus près de l'inconnue que plus tôt.

-En plus, fallait entrer dans une maison de banlieu. C'est les pires, les voisins, surtout lorsqu'ils s'entendent bien entre eux, sont tellement parano...Ils savent toujours deviner quand il y a quelque chose qui cloche.

Elle ouvrit un autre tiroir d'un coup sec et parut déçue. Les vieilles habitudes...fouiller les maisons en quête d'argent...Elle referma doucement, sans faire de bruit. Quelque chose dans son attitude, peut-être son assurance et sa façon de paraitre si à l'aise malgré les circonstances laissait presque croire qu'elle était dans son environnement, qu'elle savait vraiment ce qu'elle faisait. Non pas parce qu'elle avait cette capacité d'analyser, mais bien parce qu'elle en avait l'habitude. Ainsi, à ouvrir des tiroirs, elle avait reprit son allure de délinquante et de vandale.

-En plus, c'est une maison de riche. Je ne te sous-estime pas, gamin, mais je crois bien que tu sous-estime un peu la situation actuelle.

Elle avait bien dit «gamin». Non pas parce qu'elle se fichait de lui ou parce qu'elle voulait rire de lui, mais parce qu'elle ne savait même pas son nom, ou n'y avait pas porté attention. Elle se doutait fortement qu'elle était plus vieille que lui et l'habitude voulait que les plus jeunes gars se nommaient «gamin». Il n'y avait rien de méchant, rien pour rire, même sa voix avait été complètement normale, comme si cela avait été un compliment venant de sa part.

(vague d'inspi X3)

La jeune femme plaça son poing devant sa bouche et toussa, camouflant ainsi son rire. Elle n'avait pas eut ce beau discours...en tout cas, pas de sa bouche à lui. En d'autre circonstance, elle aurait rit à gorge déployée. C'était simplement...incroyable de voir à quel point ceux qui cherchait des gens sur qui compter pouvait être pathétique, et ne vous en faites pas, elle se comptait parmi ces gens. Pour sa part, c'était plutôt une question de vengeance, mais ça, elle n'allait pas en parler plus qu'il ne le fallait.

-Je dois avouer que Mickael à plutôt mon respect côté force. Je ne doute pas une instant des raisons qui a fait de lui le chef.

Elle secoua ses cheveux de ses mains et vit les deux adultes descendre les escaliers. Cette fois, elle éclata de rire, un rire franc qui la déstabilisait elle-même. Elle passa une main sous son oeil visible, essuyant les larmes causé par son rire. La menace de l'homme ne lui avait pas fait peur, il semblait paniqué. Une seul faux mouvement, par contre, pourrait causé un blessé. Au moins, en riant ainsi, elle attirait son attention vers elle et laissait le champs libre aux autres.

Elle se tourna vers le jeune adolescent, tout sourire.

-Non seulement j'avais raison, mais ils me font pensé à Élodie! Vraiment, depuis quelques temps, je n'ai que des surprises!

Elle fit un clin d'oeil vers la nouvelle, l'incitant à agir.

-J'adore quand j'ai raison SANS analyser!

Elle se doutait que le gamin croyait que tout ce qu'elle avait dit n'était qu'analyse. Alors autant lui dire le contraire, simplement pour en être certaine.

Les pensées de Sophia allaient à toute allure. Il n'y avait pas de temps à perdre en simple babillage, il fallait agire et vite avant que la situation ne dérape et qu'elle soit hors de contrôle. Profitant du fait que Kira et les autres ai attirer leur attention, la jeune femme se glissa entre eux et la porte qu'elle referma. Ce bruit si caractéristique attira l'attention des parents qui dévisagèrent la jeune femme. Elle pouvait voir dans leur regard cette crainte mélanger de haine qu'arborait les victimes.

Cela fit monter une sourde colère en elle tandis qu'elle plongeait ses mains dans ses poches arrières à la recherche de petis objets. Elle en extirpas quelques cartes.

- Je vous conseillerais de vous tenir tranquile... Enfin si vous ne voulez pas qu'il arrive un insident malheureux.

Elle fit un souvenir mauvais et son coeur commença à battre la chamade, c'était peut être sa que ressentais les criminels quand il s'apprêtait à assouvir leur désires les plus primals. Elle sentait chaque muscles de son corps se tendre.

- On fait quoi d'eux?

La question était adresser à Alexique. Ce devait être le chef, car elle était certaine que ce n'était pas une des filles. Une était bien trop effacer et l'autre était tout simplement... Folle!

Kira ignora la remarque de Yasmin. Elle ne se ventait pas, elle essayait simplement de lui faire comprendre, au gamin, qu'elle ne faisait pas qu'analyser, qu'elle avait aussi de l'expérience en la matière. Elle avait tant d'expérience qu'elle savait déjà comment agir. Le gamin hurla aux deux adultes de se mettre à genou, ce qu'ils firent, un peu à la surprise de la jeune femme, puis l'homme sorti un fusil qu'il pointa vers le gamin. Ce n'était pas par esprit d'équipe ni parce qu'elle ressentait de l'affection pour lui qu'elle se plaça entre lui et le fusil, mais plutôt parce qu'elle connaissait ses forces et ses faiblesses. Si un seul d'entre eux laissait tombé une goutte de sang, s'en était fini d'elle. Alors autant être la seule qui prenait les blessures.

Un énorme sourire s'afficha sur son visage, un énorme sourire faussement joyeux qui ne faisait que montré sa nervosité.

-J'espère que vous vous rendez compte que vous avez peur de quatre gamins. Tirez, si vous voulez tant le faire.

Elle s'approcha de quelques pas, prenant bien soin d'être la menace première. Elle laissait autant le temps aux autres de réagir qu'elle empêchait l'homme paniquer de tirer quelqu'un autre qu'elle. Elle pencha la tête légèrement, laissant tomber sa franche juste assez pour que sa cicatrice soit visible par les adultes seulement. Le visage de l'homme parut encore plus effrayer. Non seulement elle donnait l'impression d'être folle, mais cette cicatrice était assez pour lui faire comprendre que s'il ne tirait pas bientôt, elle allait le faire regretter. Cela le fit assez paniquer pour qu'il tire, atteignant son épaule. Elle plaqua une main sur la blessure et recula, devant respirer profondément pour ne pas trop trembler. L'homme devait maintenant être trop abasourdi par ce qu'il avait fait pour agir immédiatement et sa femme devait être paralyser à la vue de la blessure de l'adolescente. Pour sa part, elle tomba à genou, pressant sa main sur sa blessure, fermant les yeux avec force pour tenter, même si c'était vain, de ne pas être complètement paralyser par la peur et être entrainer de nouveau dans son passé.