Cherchons...ou pas (pv rosalie)(salle d'informatique)-TERMINÉ-

Invité

C'était un endroit assez sombre au moment où Tsukiyo entra dans la salle d'informatique.La pièce était plongée dans le noir, comme si les ténèbres ne voulaient pas qu'elle pénètre dans laa pièce, comme si il lui fallait rester dans l'ignorance. Drôle de comparaison, il fallait l'admettre, mais c'est ce que Tsukiyo pensa. Elle tapota sur le mur à sa droite et trouva l'interrupteur, qu'elle activa sans attendre. Elle n'aimait pas se retrouver dans une salle sombre trop longtemps. N'importe qui pouvait tneter de vous faire peur ou vous attaquer en apparaissant de nul part dans une salle plongée dans les noirceurs. Tsukiyo observa un peu autour, prit un grand respire et entra, refermant la porte derrière elle comme la dame qui lui avait permi d'entrer lui avait demandé. Pourquoi elle était là déjà ? Ah, oui, elle s'en souvenait. Elle voulait faire quelques recherches. Il y avait une panne causée par un orage chez elle. Iimpossible de faire des recherches puissque l'internet ne fonctionnait pas sans l'élactricité. Tsukiyo déposa son sac à bandouillère noir sur le sol à côté d'une chaise et s'assit sur cette chaise, le regard déjà tournée verrs l'écran devant elle. Il était déjà ouvert, il ne restait qu'à entrer les bonnes informations. Tsukiyo se pencha sur le clavier,ses doigts pianotant rapidement sur les touches en inscrivant le nom d'uttilisateur et le mot de passe qu'elle avait reçu. Elle leva les yeux après un moment, arrêtant ses doigts et sourit calmement. Elle ne s'était pas trompée, cette fois. Lebureau s'ouvrit devant sees yeux après un moment, mais elle ne s'attarda pas sur le message de bienvenue qui apparu. Elle ouvrit rapidement la page d'internet et déplaçant la sourit et ferma les yeux. En faisant ces recherches, elle arriverait peut être à miueux comprendre ce qu'elle avait et, peut être, à mieux uttiliser cette étrange facultée qu'elle possédait pour aider les autres. Elle pianota un peu sur le bureau, la page s'ouvrant étrangement lentement à son goût, et maudit cet orage qui ralentissait et réduisait les informations qu'elle pourrait étudier pour se renseigner.

Mais ce ne fut pas l'unique chose qui fit qu'elle devrait peut être repousser ses recherches. La porte de la salle d'informatique s'ouvrit alors, bien que Tsukiyo fut trop concentrée sur l'écran pour l'entendre. Elle observait les nombreusees pages qu'elle avait obtenu en écrivant les mots " guérison" et "lumière" et se demandait bien par où commencer. Elle pencha la tête de côté, un peu découragée de voir apparaitre des théories de physique à propos des rayons et de la vitesse de la lumière, et remarqua alors l'ombre d'une personne qui avait pénètré dans la salle d'informatique. Elle détourna la tête de l'écran, abaissant instinctivement la page pour qu'on ne voit que le bureau de l'ordonateur, et se tourna vers le propriétaire de cette ombre. Ou, plutôt, la propriétaire de cette ombre. Parce que ce n'était pas un gars, mais une fille qui se tenait là. Peut être un peu trop fidèle à ses habitudes, elle resta muette et observa la fille, surprise. Et maintenant ?

(je ne trouves plus mon password X_X j'vais me connecter sur le compte de rosalie pour le prochain message!)

L'adolescente perturbée entra dans l'école, marchant d'un pas presque mécanique. Les yeux perdus dans la graisse de bine, elle savait par contre exactement par ou passer pour se rendre au local d'informatique. Elle voulait s'y rendre parce qu'elle se posait des questions. Son copain lui avait affirmé l'avoir croisé dans une rue alors qu'elle ne s'en souvenait pas. De plus, il avait semblé dire qu'elle ne le connaissait pas non plus. Avait-elle un sosie? Si oui, ce serait génial! Elle pourrait la rencontrer et faire deux millions de trucs alors que l'autre pourrait faire autre chose, le tout sous le même nom! Être à deux endroits en même temps! C'est comme un dédoublage dans le fond. Tournant à gauche, puis à droite, montant un escalier, puis encore à gauche, la troisième porte à droite se trouvait à être l'endriot qu'elle cherchait.

Rosalie entra tranquillement dans le local d'informatique. D'un geste de la main, en ouvrant la porte, elle voulu ouvrir la lumière, mais constata que celle-ci était déjà ouverte. Y-avait-il quelqu'un? Ou bien quelqu'un avait-il oublié de fermer la lumière? Jetant un petit regard, elle vit une jeune demoiselle assise à un poste d'ordinateur, semblant plongée dans ce qu'elle lisait. Elle s'approcha un peu, ne voulant pas s'assoir dans une rangée seule, elle vint choisir une poste à côté de celui où Tsukiyo était.

-Salut! dit-elle d'un ton presque enfantin, le tout accompagné d'un sourire innocent. Elle ouvrit l'ordinateur en attendant la réponse de sa compagne qui semblait la dévisager.

Invité

-Salut!

Elle avait parlé de manière presque enfantin, mais cela fit sourire Tsukiyo. Bien que cela semble bizarre, le fait que la nouvelle venue fasse le premier geste rassura l'adolescente. Elle n'aimait pas faire le premier geste, ni parler la première si elle ne connaissait pas la personne. Cela lui en apprenait un peu sur la personne qu'elle rencontrait. Par exemple, si l'autre personne ne faisait que jeter des coups d'œil, dépendamment du regard qu'elle, cela pouvait signifier de la curiosité, de la timidité ou du dédain. Le ton de voie aussi était assez significatif. Tsukiyo voyait en cette fille une personne amicale, enjouée même, qui voyait les bons côtés plutôt que d'être pessimiste. Était-ce un peu trop exagéré comme impression ? Peut être, mais c'était tout de même une simple première impression. N'y avait-il pas un proverbe disant "la première impression est toujours la bonne" ? Bon, il est vrai que, dans bien des cas, les premières impressions soient trompeuses puisque les gens peuvent simplement être de mauvaise humeur la première fois qu'on les rencontre ou, comme dans le cas de Tsukiyo, peuvent sembler frêles ou même enfantins. En tout cas, Tsukiyo sentit qu'elle pouvait être elle-même avec la nouvelle venue.

-Bonjour !

Elle ne su pas vraiment pourquoi, mais elle avait envie de se présenter. Cette fille n'était sûrement pas venue à côté d'elle en pensant qu'elle s'abstiendrait de parler. Eh bien oui, Tsukiyo aimait bien parler quand quelqu'un se trouvait juste à côté d'elle et que cette personne semblait sympathique. C'est mal ? En tout cas, que ce le soit ou non, Tsukiyo tendit sa main droite, calme, mais rayonnante:

-Je m'appelle Tsukiyo, et vous ?

Peut être aurait-elle dû oublier le vouvoiement, mais elle avait gardé cette forme de politesse pour ne pas insulter les gens des le départ. On ne sait jamais, certaines personnes sont insultées quand on les tutoie. Elle n'avait pas oublié qu'elle voulait faire des recherches, mais elle avait envie de sympathiser.

Invité

Souriant jusqu'aux oreilles, Rosalie ne put s'empêcher de rire un peu. Le vouvoiement venait de lui donner un coup de vieux. Pianotant tranquillement sur le clavier, elle ouvrit sa session personnelle. Un nom d'utilisateur et un mot de passe. Tout en faisant ces gestes, le sourire fendu jusqu'aux oreilles, elle reprit parole.

-Whoa, ça va faire le vouvoiement! C'est pour les plus vieux ça! À ce que je saches, on a plus ou moins le même âge alors tu peux me tutoyer. J'ai 16 ans, fais-moi pas sentir comme si j'en avais quarante! Répliqua-t-elle en riant. Rien de méchant, seulement un ton amical pour signaler qu'il n'était pas nécessaire de vouvoyer ainsi.

L'ordinateur fit le fameux son de Windows lors de son ouverture. Lent comme il pouvait être parfois, elle savait qu'elle avait encore un peu à attendre avant de pouvoir naviguer à sa guise. L'école secondaire de Munatie, LA seule école ou le service informatique était recommandé et encore là, la moitié des ordinateurs ne fontionnaient pas. C'était quoi cette connerie là? Pfffff.... N'importe quoi pour s'attirer des élèves. Après tout, c'est avec le nombre d'élève que la commission scolaire détermine le budget d'une école. Encore là, souvent, ya un MANQUE de budget parce que le personnel gère mal ses ressources. Bon c'est certain que c'est pas comme s'il flambaient tout l'argent dans un party de bureau, mais bon. Disons que parfois, il faudrait mieux faire attention au montant que l'on a dans le coffre fort, sinon le monde va aller piger dedans. BON! L'ordinateur était fin prêt.

-Je m'appelle Rosalie. Enchantée!

Sur quoi elle tendit la main à sa nouvelle connaissance.

Invité

Prenant la main de Rosalie, Tsukiyo rougit un peu. On lui avait déjà dit cela, mais elle ne voulait toujours pas prendre de risque d'être impolie en étant trop familière. Elle relâcha doucement la main de Rosalie et eu un sourire gêné:

-Excuse-moi, c'est devenu une habitude chez moi de vouvoiyer quand je rencontre les gens. Je ne voulais pas te faire vieillir autant.

La salle semblait bien moins vide et solitaire tout d'un coup. Par pur réflèxe, Tsukiyo passa sa main gauche dans ses cheveux attachés en une queue de cheval et attrapa une mèche déjà boudinée. Elle se mit à jouer avec la mèche, sans vraiment s'en rendre compte, la faisant tourner autour de son index et tourna son regard vers l'écran de son ordinateur. Elle fit remonter la page et regarda les liens qui s'y trouvaient. Pas grand chose qui semble vraiment instructifs sur le sujet dont elle voulait des renseignements. Elle descendit la page, sans vraiment porter attention à ce qui était écrit, puis se retourna vers Rosalie:

-Dis,pourquoi tu es là ? Tu devais faire un travail ?

Peut être était-ce un peu indiscret, mais c'était sortit tout seul. Elle était peut être trop curieuse...

Invité

-Ah mais tu rougis cocotte! Hahaha t'es cute toi!

Sur ce, sa nouvelle amie prit une de ses mêches et se mit à jouer avec. Peut-être était-ce une habitude qu'elle avait? Peut-être pas. Tout le monde avait des tics ou des habitudes, des manies alors pourquoi pas elle? La regardant plus attentivement, elle vit que ses cheveux descendaient en cascade dans son dos même si ceux-ci étaient attachés. Avec son style un peu "gothique" elle ne donnait vraiment pas l'air d'être méchante, contrairement à d'autres gens du style qui nous fichent carréement les jetons! Cela lui fit penser à un sorte de mode qu'elle avait vu dans un documentaire sur le japon. Là bas, les jeunes fille mariaient le style gothique au style ''petite fille gentille et sage". Le résultat était de toute beauté. Oui, elle avait son côté joli, mais en même temps, ça les rendais moins... comment dire... nunuches?

-Excuse-moi, c'est devenu une habitude chez moi de vouvoiyer quand je rencontre les gens. Je ne voulais pas te faire vieillir autant.

-Ça y est, je sens que je vais mourrir, tu m'as trop fait vieillir aaaaaaarggghhhhh... dit-elle en se mettant la main contre la base du coup en gesticulant comme une folle pour finalement s'écrouler sur son bureau. Quelques secondes plus tard, elle se releva en riant aux écalts.

Par contre, la demoiselle à ses côtés ne semblait pas rire autant. Le sourire aux lèvre, elle avait l'air de la trouver amusante, mais pas au point d'en rire comme Rosalie. Peut-être était-elle très gênée?

-Dis,pourquoi tu es là ? Tu devais faire un travail ?

Ok... Peut-être pas tant que ça. Si la personne était très gênée, elle n'aurait pas posé de questions et serait probablement retourné à son ordinateur, fuyant presque la conversaiton. Cette fille, Tsukiyo, semblait gênée, mais Rosalie le sentait qu'elle ne voulait que quelqu'un avec qui parler.

-Une petite recherche rapide sur un truc que j'ai découvert. Disons que c'est assez personnel. dit-elle en amenant sa main gauche derrière sa tête tout en souriant bêtement, les yeux presque fermés.

Allait-elle vraiment lui dire qu'elle aurait un clone? Si tel était le cas. Non... elle préférait garder ce genre d'information pour elle-même. C'était plus... discrèt. Après tout, c'est pas tout le monde qui en aurait un, un clone.

Invité

Elle n'avait pas rit quand Rosalie avait fait mine de mourir. Elle avait simplement sourit. Pourquoi ? C'était assez simple, elle n'aimait pas quand les gens blaguaient avec des concepts aussi subtiles que la mort. N'avait-elle pas un don qui contrait la mort, dans un sens ? C'est vrai, elle ne pouvait pas combattre une maladie, mais n'importe quelle blessure pouvait être guérit sous sa main, même les plus mortelles. Tsukiyo devint sombre un moment, le regard tourné vers son écran, mais reprit son air calme et souriant quand elle se tourna vers Rosalie:

-Une découverte, hein ? C'est vrai que c'est souvent la principale raison qui nous pousse à vouloir en savoir plus. Cependant...

Elle eut un sourire un peu irrité en regardant les pages concernant des matières de physique:

-...on ne trouve pas toujours ce que l'on cherche. Surtout quand on n'est pas certain de ce qu'on devrait écrire ou vraiment chercher pour mieux comprendre.

Le sourire irrité disparu aussi vite qu'il était apparu, Tsukiyo ayant détourné son regard de l'écran, et elle sourit comme sa grand-mère, les yeux fermés comme un personnage de manga:

-J'espère que tu trouvera ce que tu as besoin de savoir.

Elle se retourna vers son écran, les yeux ouverts cette fois, avec un air un peu découragé:

-Dans mon cas, je crois que ce sera plus dur que je le pensais au départ.

Elle accota ses coudes sur le bureau, ouvrit un lien et observa la page, le menton entre ses mains.

Invité

-Une découverte, hein ? C'est vrai que c'est souvent la principale raison qui nous pousse à vouloir en savoir plus. Cependant...
-...on ne trouve pas toujours ce que l'on cherche. Surtout quand on n'est pas certain de ce qu'on devrait écrire ou vraiment chercher pour mieux comprendre.

La demoiselle, tourna la tête vers son écran pour continuer sa recherche tout en écoutant les propos de se nouvelle amie. C'était bien vrai et c'était aussi sa situation actuelle. Elle avait un clône, c'était clair, un sosie qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau et elle voulait savoir qui elle était. Par contre, il aurait fallu qu'elle pirate les systèmes d'archives de la ville et ça, c'était pas vraiment une bonne option. Elle pouvait toujours faire une recherche à son nom ou chercher pour des photos semblables, mais la recherche serait longue et pénible.

-J'te comprends tellement... J'suis un peu dans ce bateau là en ce moment moi aussi... Sincèrement, j'trouverai probablement pas ce que je cherche, mais on perd quoi à essayer?

Rosalie appuya sur les touches. En premier, elle chercha sur google à son nom. Rien de vraiment prononcé. Après tout, y'a plus qu'un chien qui s'appelle fido, mais ce n'est pas tout le monde qui a des parents riches à craquer non plus... Peut-être que sur les réseaux sociaux, elle pourrait trouver quelque chose... La page Facebook s'ouvrit et elle se connecta sur son compte. Tout était normal, ses photos, ses amis, quelques photos de son nouveau chum Akihiko qui était partit au japon pour quelques semaines. Elle alla dans l'outil de recherche et alla chercher à son propre nom. Elle avait un pressentiment que cette recherche la mènerait quelque part. Quand c'est rendu qu'un autre mec connait ton nom, un mec que t'as jamais connu et qui prétends être ton copain et sacre une raclée et a ton vrai copain, ya un problème. Les différents résultats s'affichèrent. Et là, elle la vit... Cette fille. Juste en dessous de son propre profil, il y avait une autre fille, identique à elle, même nom, même informations. La seule différence était dans ses photos : Akihiko était remplacé par un mec beaucoup plus vieux, assez joli, mais il semblait dur, ses traits semblaient fermés. C'était le mec qui avait battu Aki' quelques semaines avant... Et elle venait de mettre le doigt dessus.. Ses yeux souvrirent et elle se repoussa contre le siège de sa chaise, le passant les mains dans les cheveux d'avant en arrière, complètement dépassée par les découvertes qu'elle venait de faire. Elle avait une sosie de même nom, de même nationalité, de même âge... un clone.

Invité

Tsukiyo eut un sourire:

-J'avoue que ça ne peut pas vraiment nous faire perdre quoi que ce soit.
*Du moins, pas que je sache...*

Comment on réagit quand ta partenaire temporaire de laboratoire d'informatique capote en regardant son écran ? Un des réflèxes qu'on peut avoir, c'est de regarder l'écran de la partenaire en question. Une autre serait de demander ce qui se passe. Et encore une autre de rigoler en disant "Tu fais une drôle de tête". Eh bien, heureusement, Tsukiyo eu la deuxième réaction. Raison ? Elle ne se fou pas de la tête des gens pour rien et elle n'aurait pas voulu que Rosalie regarde son écran à elle, alors elle ne le faisait pas. Elle se tourna vers Rosalie, inquiète:

-Qu'est-ce qui se passe ? T'as l'air chamboulée, tout à coup.

Si elle aurait pu choisir de meilleures paroles ? Oui, sans doute, elle aurait pu se forcer, mais on ne se force pas vraiment quand on réagit d'un coup, par réflèxe, à choisir les mots qu'on va prononcer. Est-ce que vous choisissez vraiment ce que vous allez dire quand vous vous faite mal ou que vous sursautez ? Eh bien, pas Tsukiyo. D'ailleurs, la réaction de Rosalie l'avait fait sursauter, un peu. De plus, elle était intriguée par cette réaction pour deux choses. Elle n'avait aucune idée de ce que recherchait Rosalie, donc elle ne savait pas ce qui avait pu la chambouler ainsi. De plus, elle était trop curieuse, parfois.

Invité

Ses yeux grands ouverts, repassa encore et encore ses mains dans ses cheveux en essayant de renier ce qu'elle voyait. Ce double, cette jumelle, allait lui causer plus que de simples problèmes. S'il fallait qu'elle tourne mal et ait des démenées avec la police, ce serait la Rosalie du local d'informatique qui en mangerait une claque. Ah... Qu'est-ce qui se passait? En même temps, tout s'expliquait. Elle paniquait. Elle ne prenait pas cette information comme une bonne nouvelle. Elle voulait s'en débarrasser, ou encore aller la voir et s'arranger avec elle... Mais tout son être lui disait de faire quelque chose.

-Qu'est-ce qui se passe ? T'as l'air chamboulée, tout à coup.

Effectivement! Maintenant avec ses cheveux en bataille, la bouche crispée dans un rictus de... quoi excatement? n'importe quoi sauf de la joie en tout cas et avec ses grands yeux verts, elle semblait terrifiée.
*ok... là, il faut que tu te calmes... Tranquille Ro'*
Elle inspira et expira plusieurs fois, de plus en plus tranquillement, et finalement, elle reprit le contrôle de ses émotions. Ok.. Elle avait une jumelle. Il fallait la rencontrer. S'assurer que rien ne leur arrive de mal fortuné. Entendant enfin le commentaire de son amie, elle tourna la tête vers celle-ci qui la regardait, perplexe.

-C'est.... C'est... - elle déglutit avant de reprendre sa phrase - C'n'est pas moi sur la photo...

Puis son regard émeraude retourna vers l'ordinateur où une photo d'une fille identique à elle se trouvait dans les bras d'un mec, un certain Léo.... Le mec qui avait battu son chum quelques semaines plus tôt.

Invité

Dans un sens, Tsukiyo avait complètement oublié ses propres recherches. Voir Rosalie dans un tel état de détresse lui avait fait oublier tout le reste. Elle réfléchit quelques secondes et fini par poser une main apaisante sur l'épaule de Rosalie. Elle la regarda avec calme pour tenter de la détendre un peu:

-Il doit bien y avoir un moment de rencontrer cette fille et lui parler, non ? Après tout, il faut bien qu'elle te connaisse au moins un peu pour qu'elle porte le même nom que toi, non ? Tiens, essaie de lui envoyer un message. Je suis sûre qu'elle va répondre et que certaines choses deviendront plus claires. Je ne sais pas à quel point, bien sûr, mais cela devrait aider.

C'était plus des propositions pour régler le problème que des mots de réconfort, mais il y avait tout de même du réconfort caché derrière ses mots. Dans certains cas, il valait mieux ne pas dire "tout va bien" alors qu'il est évident que cela ne va pas du tout, comme un cas semblable. Certe, Tsukiyo n'avait rien d'une psychologue, mais elle avait de l'expérience à force d'écouter les autres. Rosalie se calmait déjà d'elle même avant que Tsukiyo ne pose sa main sur l'épaule de la jeune femme. Pouvait-elle l'appeller une amie ? Aucune idée, mais c'était tout de même une connaissance agréable.

Tranquillement, l'adolescente reprit ses esprits. Oui, envoyer un message à sa jumelle serait une bonne idée. Une chance que Tsukyio était là pour la ramener sur terre et lui donner des idées réalistes. Sinon, la pauvre adolescente aurait eut des idées plus que farfelues. Cliquant sur quelques boutons machinalement tout en reprenant son sang-froid, Rosalie commença son message comme suit :

Bonjour...
Mon nom est aussi Rosalie (lol te diras-tu) et j'ai remarqué que tu me ressemblait beaucoup. Je crois avoir rencontré ton petit copain l'autre jour et il est venu botter les fesses de mon mec... J'aimerais bien te rencontrer afin que l'on puisse mettre les choses au clair. J'veux pas te faire de mal, j'veux pas être méchante, j'veux seulement discuter, comme des adultes, afin de pouvoir comprendre quelque chose.

Merci d'avance.

Rosalie

Ensuite elle se tourna vers sa nouvelle amie.

-Merci... Juste le fait que tu m'aides a reprendre mes esprits, j'ai apprécié. Habituellement, les gens sont plus froids. Merci Tsukyo.

Et son doigt appuya sur la touche ''envoyer''.

Invité

-Merci... Juste le fait que tu m'aides a reprendre mes esprits, j'ai apprécié. Habituellement, les gens sont plus froids. Merci Tsukyo.

Tsukiyo sentit son coeur se réchauffer d'un coup. Elle sourit joyeusement à Rosalie, un peu fière d'avoir pu l'aider mais surtout contente que son amie aille mieux:

-Je t'en prie. C'était normal que je j'essaie de t'aider, selon moi, mais je suis tout de même contente que j'ai pu t'être utile.

Ce qui lui rappela qu'elle avait commencé à faire une recherche justement pour s'aider elle-même. Elle se tourna vers son écran, un peu réticente à retourner voir des trucs scientifiques dont elle n'avait certainement pas besoin, mais observa un peu les pages. Elle releva complètement la page de Google et changea les mots, inscrivant "guérison" et "surnaturelle" à la place. Elle n'hésita pas une seconde à appuyer sur la touche "enter" de son clavier et fut bien contente de constater que les documentaires et les articles de physique disparaissaient de sa vue. Elle observa les premières pages, puis décida d'uttiliser une autre méthode. Puisqu'il n'y avait que onze pages, elle sauta directement à la dernière. Étrangement, elle se foutait bien que Rosalie regarde, en ce moment. Y aurait-elle compris quoi que ce soit à ses recherches, d'ailleurs ? On pourrait confondre avec une nouvelle sorte de guérison par lalumière qui était tout ce qu'il y a de pus normal pour les gens qui étudient des trucs comme la physique ou les soins infirmiers et autres. Mais, cette fois, elle ne tomba pas sur des propos stupides. Elle cliqua sur le dernier lien et observa la page avec éttonement et un peu de soulagement. Le nom du site qu'elle avait ouvert ? il n'en avait pas. Du moins, Tsukiyo ne le remarqua pas. Ce qu'elle vit, c'était l'article ouvert devant ses yeux. Elle le lit à voie basse, oubliant un peu qu'elle n'était pas seule:

-Guérison des blessures par le touché...est-ce que j'ai finalement trouvé quelque chose qui vaille la peine que je lise ou si c'est encore un truc bidon ?

Elle parcouru un peu le début de l'article, un peu dans ses pensées.

Alors que sa nouvelle amie retournait à son écran et laissait ses doigts pianoter sur le clavier, Rosalie ferma son ordinateur et se prépara à partir lorsque les mots-clés de la recherche de son amie l'intrigua. ''Guérison'' et ''Surnaturelle''. Deux mots qu'habituellement, on ne met pas ensemble. Peut-être était-elle une de ses fanatiques des phénomènes surnaturels qui s'amusaient à faire des recherches pour leur simples plaisir? Rosalie ne portait aucun jugement premier sans d'abord connaitre la personne. Son sujet l'intriguait elle aussi.

Penchant sa tête doucement sur le côté, elle observa un moment l'article que Tsu' avait ouvert. Selon la brunette, tous les articles parlant de trucs surnaturels étaient de la camelotte, mais bon... c'était son avis. Entendant brièvement les marmonnements de sa nouvelle amie, elle tourna doucement la tête vers elle, souriante jusqu'aux oreilles.

-Pourquoi tu cherches des trucs absurdes comme ceux-là?

(désolé, c'est très court)

Invité

Tsukiyo eu un léger sursaut en entendant la question de rosalie. Elle leva la tête vers elle et eu un sourire un peu bête, comme si c'était un accident:

-Bah, absurde, cela dépend du point de vue. Certains trucs sembent absurdes mais sont souvent tout à fait rationnels ou véridiques. Regarde un peu le passé. Des tas de gens sont morts exécutés parce qu'ils prétendaient que la terre était ronde et c'était la vérité. Newton a découvert la gravité en recevant une pomme sur la tête. C'est idiot, mais c'est vrai !

Raisonnement qui lui venait à la suite de la lecture d'un livre qu'elle avait emprunté tout récemment et qui parlait de Leonardo Da Vinci et de la religion catholique dans un même receuil. Elle l'avait trouvé passionnant, elle ne pouvait pas le nier. Mais, pour revenir aux choses sérieuses, elle regarda Rosalie avec calme et sérénité:

-Vois-tu, j'ai été témoin d'un phénomène assez étrange relié à la guérison. C'était loin d'être fait de manière naturelle. Je cherche à comprendre le fondement de ce phénomène et, peut être, à apprendre différentes manières de l'uttiliser. C'est peut être idiot, mais ça m'intrigue et j'aimerais bien comprendre.

Elle ne savait pas siRosalie comprendrait ce qu'elle ressentait, mais elle avait sentit une certaine honte qund elle avait dit que son don était absurde. Elle avait pourtant sauvé la vie de quelqu'un avec ce don. Qu'y avait-il d'aussi absurde avec un don de guérison ? Et si...une certaine peur monta en elle. Et si cela n'avait rien d'un don. Et si c'était une malédiction ou la preuve qu'elle était possédée ? Bon, elle allait un peu trop loin avec ça, mais avec ce qu'elle faisait, elle pouvait bien croire qu'il y avait des démons à quelque part.

Hm... un phénomène étrange lié à la guérison, hein? Intéressant! Peut-être qu'elle n'était pas la seule à se retrouver dans une drôle de situation. Peut-être que d'autres, tout comme elle, voyaient des affaires étranges a tous les jours et finalement, découvrent une vérité choc! Non... Rosalie se croyait folle, mais reste que la cocotte qui était à ses côtés semblait bien préoccupée par sa recherche et par ce qu'elle avait vu. Et différentes manières de l'utiliser pas vrai? Elle n'était donc pas si ''témoins'' que cela : ELLE était celle qui avait vécu ce phénomène. Si elle voulait s'en servir, c'est qu'elle savait comment c'était fait. Elle devait donc avoir fait expérience de quelque chose d'étrange. Rosalie analysait. La petite venait de se trahir totalement à travers ses mots : si elle voulait le cacher, elle venait de se mettre le pied dans la bouche.

-L'utiliser? Est-ce que ça veut dire que ce phénomène, c'est toi qui l'a fait?

Invité

-L'utiliser? Est-ce que ça veut dire que ce phénomène, c'est toi qui l'a fait?

Tsukiyo eu un sourire malicieux quand elle regarda Rosalie:

-Touché ! Mais, si ça ne te dérange pas, je préfèrerais que tu n'aille pas le crier sous tout les toits. Enfin, c'est une façon de parler. Je voudrait simplement que tu n'en parle pas à quelqu'un d'autre. Je ne voudrait pas être envoyé dans un cirque pour être exposée sous un chapiteau comme phénomène de foire.

Elle eu un sourire gêné :

-Je ne pense pas que tu le ferai. Je tiens seulement à préciser que je préfèrerait rester dans le noir. Je n'aime pas trop être sous les...comment dire...les "spotlight". Je suis déjà assez étrange comme ça.

Elle baissa les yeux vers ses mains, craignant presque qu'elles s'illuminent toutes seules :

-J'ai pu soigner des gens avec ce don, mais je n'en connait pas encore les limites, sauf que les maladies ne sont pas affectées. Je veux savoir jusqu'où je peux aider les gens.

Elle leva les yeux de nouveau vers Rosalie, calme:

-C'est peut être idiot, mais c'est ainsi que je pense.

Que dire de plus ?...Elle ne voyait vraiment pas. Peut être aurait-elle du lui demander si cela effrayait ou, pire, traumatisait Rosalie. Après tout, certaines personnes l'auraient vu comme un monstre, un être possédé ou n'importe quoi d'autre qui n'était pas humain.

-Touché ! Mais, si ça ne te dérange pas, je préfèrerais que tu n'aille pas le crier sous tout les toits. Enfin, c'est une façon de parler. Je voudrait simplement que tu n'en parle pas à quelqu'un d'autre. Je ne voudrait pas être envoyé dans un cirque pour être exposée sous un chapiteau comme phénomène de foire.

Elle, le crier sur tous les toits? Elle avait apprise à se la fermer la Rosalie! Avec ses parents qui étaient vraiment strictes, peut importe ce qui se passait, elle ne pouvait jamais rien dire et ne dirait probablement jamais rien. Ce n'était certainement pas quelque chose qui allait lui arriver et ce petit détail concernant ces parents n'allait sûrement pas lui manquer. Certes, cette ville commençait à devenir de plus en plus étrange à ses yeux, mais c'était toujours mieux qu'avec ses parents. C'est normal aussi que Tsu' ne voulait pas que les autres le sachent. En effet, dans la société d'aujourd'hui, il était impossible de faire quelque chose de dit ''anormal'' sans se ramasser dans une foire ou encore se retrouver dans une cellule pour être testé...

-T'en fais pas, dit-elle en faisant comme si elle remontait le zip qui se trouvait sur ses lèvres.

-Je ne pense pas que tu le ferai. Je tiens seulement à préciser que je préfèrerait rester dans le noir. Je n'aime pas trop être sous les...comment dire...les "spotlight". Je suis déjà assez étrange comme ça.

-Mais t'es pas étrange! De quoi tu parles! À dates, t'es pas mal sympathique je dirais!

-J'ai pu soigner des gens avec ce don, mais je n'en connait pas encore les limites, sauf que les maladies ne sont pas affectées. Je veux savoir jusqu'où je peux aider les gens.

-Bah pour le moment, c'est un super don que tu as là! Soigner des gens en les touchants! Tu parles d'une chance! mais c'est vrai que toutes bonnes choses a ses limites et ses défauts...

-C'est peut être idiot, mais c'est ainsi que je pense

-Y'a rien d'idiot là dedans! C'est normal de vouloir en connaitre plus sur quelque chose que l'on ne connait pas! - elle prit Tsuu' par les épaules tout en prenant un ton calme et en restant souriante - Arrête de te dénigrer comme ca! Depuis tantôt tu parles comme si tu avais peur de ce que je pensais. Affirme toi, montre qui tu es. Je juge jamais une personne sans la connaitre alors n'aies pas peur de te montrer. Je suis certaine qu'au fond de toi, une personnes aux milles et une couleurs se cache.

Invité

Désolé, c'est court.

Le regard de Tsukiyo se remplit de reconnaissance. Depuis quelques temps, elle avait toujours sentit qu'elle était étrange, que personne ne comprendrait ce qui se passait, que les gens auraient peur d'elle si ils apprenaient. Que Rosalie comprenne ainsi, cela lui réchauffait vraiment le coeur. Un sourire mi-amusé mi-reconnaissant apparu sur ses lèvres:

-Mille et une couleur, c'est peut être un peu trop.

Elle ferma les yeux un moment, puis les rouvrit, le calme revenu en elle, pour sourire avec joie:

-Mais je suppose que je ne peux pas vraiment le savoir moi-même. C'est seulement en présence de personnes que l'on apprécie que nos vraies couleutrs se montrent.

Elle sortit un bout de papier de sa poche et, baissant les yeux, retranscrivit le site, écrivant avec un crayon qu'elle venait aussi de sortir. Quand elle eut terminé, elle fourra le tout de nouveau dans la poche.

-Je crois que je lirai cela plus tard.

Elle leva les yeux vers Rosalie :

-Si je commence à lire, je ne t'entendrais plus.

Elle avait dit cela de manière presque enfantine, comme si c'était une évidence qui ne pouvait pas être prouvée du contraire.

-Un peu trop de couleurs?? Mais non cocotte! Tout le monde a des couleurs! Plus que tu peux le croire même. Regarde, t'as un peu de rouge ici et du bleu là. Oh du mauve! Et même du orange, dit Rosalie en faisant semblant que sa nouvelle amie avait des taches de couleur un peu partout.

-Mais c'est vrai que nos vrais couleurs sont encore plus éclatantes avec nos vrais amis et notes famille... et elle resta ainsi en suspension dans rien dire de plus. La voix de son amie la ramena à elle. Elle repensait à ses parents, tout simplement, l'espace de quelques secondes.

-Si je commence à lire, je ne t'entendrais plus

Rosalie comprenait bien la petite cocotte. Elle non plus, une fois plongée dans une grande lecture, ne pouvait s'en sortir aussi facilement. Tout autour d'elle, les choses disparaissaient unes à unes pour faire place à un monde tout autre que le notre. C'était là les magies de l'imagination. Le sofa devenait un rocher et l'on était assis sous un saule au lieu de se retrouver dans son salon. Le livre disparaissait presque de nos mains pour nous laisser être libre spectateur dans ce qui se passe à ce moment là. Certes, on ne peut pas interragir nous-même avec eux, mais nous sommes quand même à leurs côtés. C'est lorsque l'on est vraiment plongé dans un bouquin que l'on ne se rend même plus compte de la présence des autres et que l'on oublie le temps. C'est une passion à garder vivante puisque les livres sont le savoir de l'humanité.

-Ouais, je te comprend parfaitement, dit-elle en souriant et en riant un peu. Elle reconnaissait là son goût pour la lecture.

Invité

Tsukiyo eu un sourire joyeux et amusé quand Rosalie se mit à énumérer des couleurs. Comment ne pas rire, d'ailleurs ? Elle s'entendait bien avec la jeune femme. Elle se positionna sur la chaise de manière à avoir les jambes de chaquecôté du siège et les bras accotés contre le haut du dossier et se cala la tête sur ses bras, fermant les yeux un moment. Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas parlé à quelqu'un sans qu'il y ait un froid dans l'air. Cela lui manquait. Dans son village, les gens étaient plutôt jasant, alors qu'elle ville, les gens étaient du genre à passer leur route sans se soucier de ce qui se trouvait autour d'eux, la plupart du temps. C'est ce qui avait frappé Tsukiyo le plus quand elle était arrivé à Munatie. Elle rouvrit les yeux et regarda Rosalie, un peu songeuse. Est-ce que cela aurait été la même chose avec sa nouvelle amie si elles se seraient rencontrées à un autre endroit ? Peut être bien. Mais, le simple fait de parler peut, bien souvent, arranger bien des choses. Elle baissa la tête vers son poignet droit et releva la manche pur regarder l'heure. Elle grimaça:

-Zut, il se fait tard. Il va falloir que je rentre si je ne veux pas souper à l'européenne.

Elle se releva de la chaise, faisant bien attention de ne pas trébucher dessus avec son "adresse légendaire", et se tourna vers Rosalie :

-C'est peut être un peu soudain, mais... ça te dirait de venir manger chez moi ? Je me sens un peu honteuse de partir comme cela alors que...enfin...

Elle regarda ses pieds légèrement. Elle aurait voulu dire "alors qu'on s'entend si bien et qu'on discutait", mais elle se dit que c'était peut être une drôle de raison.

désolé de couper court, c'est que je ne sais plu vraiment quoi faire -_-*

(désolée de l'attente... X_X'')

Rosalie attendit la réponse de Tsukyio, incertaine. Celle-ci cala son menton dans le creux de ses coudes et ferma les yeux quelques secondes pour réfléchir. Elle était si mignone, la petite! Déjà, Rosalie la trouvait adorable! Ses manies étaient tellement cute! Bref, elle rouvrit les yeux pour les plonger dans le regard de la brunette, l'air songeuse. Un silence paisible, sans malaise, régnait dans la pièce. Tout d'un coup, elle bougea et regarda son poignet droit, histoire de regarder l'heure. Rosalie fit de même avec son cellulaire : c'est vrai, qu'elle n'avait pas pensé à regarder sur son ordinateur avant de le fermer...

-Zut, il se fait tard. Il va falloir que je rentre si je ne veux pas souper à l'européenne.

Rosalie eut un sourire triste. Cette phrase la faisait rire un peu : souper à l'européenne, c'était son quotidien vu qu'elle n'avait personne pour lui donner des restrictions. Parfois, elle soupait aux alentours de neuf heures le soir. Après tout, elle soupait lorsqu'elle en avait la chance: elle n'allait pas vraiment à l'école, elle avait de l'argent pour se payer un loyer et elle n'Avait aucune restriction. Ce qui voulait donc dire qu'elle allait là où bon lui semblait. Elle n'avait même pas de devoirs ou de projets sur lesquels travailler mis à part ses projets personnels et ça, elle avait tout le temps qu'elle voulait pour les faire. D'un autre côté, elle ne voulait pas que 'kyio partes. Pour une fois qu'elle avait une nouvelle amie avec qui parler... Après tout, comment tisser des liens avec des jeunes de son âge qui aient de l'allure si elle n'allait pas à l'école?

-C'est peut être un peu soudain, mais... ça te dirait de venir manger chez moi ? Je me sens un peu honteuse de partir comme cela alors que...enfin...

Un sourire resplendissant apparut sur le visage de Rosalie.

-Bien sûr! J'veux dire, si ça ne dérange pas tes parents... J'veux pas m'imposer!

Invité

-Bien sûr! J'veux dire, si ça ne dérange pas tes parents... J'veux pas m'imposer!

Tsukiyo sourit:

-T'imposer ? Voyons, je t'invite. De toute manière, je vis seule. Mes parents n'aimaient pas vraiment la ville et préféraient rester au village. Il n'y aura pas de problèmes, ne t'en fais pas.

Elle pianota un peu sur le clavier et l'ordinateur se ferma, comme si un code avait été activé. Évidemment, c'était seulement une manière de fermer l'ordinateur sans uttiliser la souris, mais c'était drôle de comparer cela à un code. Tsukiyo se retourna vers Rosalie:

-Avais-tu des choses à récupérer ? En ce qui me concerne, j'ai tout ce qu'il me faut dans ma poche.

Elle tapota sa poche comme preuve de ce qu'elle avançait et sourit:

-Dès que tu as tout ce qu'il te faut, on pourra y aller, à moins que tu avais quelque chose d'autre à faire.

Elle était plutôt enjouée et heureuse que Rosalie vienne chez elle. Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas eu d'amie.

Donc elle aussi vivait seule... Intéressant! Rosalie réalisait qu'elle avait plus en commun avec sa nouvelle amie qu'elle ne le pensait. Cette petite demoiselle lui plaisait. Comme une amie seulement par contre. Elle voulait tisser des liens avec elle, en faire une personne proche, une personne sur qui compter.

Contente de voir qu'elle n'était pas de trop chez Tsu', un sourire ravis se dessina sur ses lèvres. Elle regardera sa nouvelle amie pianoter quelques touches sur le clavier, chose qu'elle savait faire aussi, pour fermer l'ordinateur. Se levant, elle prit la parole.

-Avais-tu des choses à récupérer ? En ce qui me concerne, j'ai tout ce qu'il me faut dans ma poche.

D'un mouvement négatif de la tête, la brunette se leva elle aussi, comme pour suivre sa nouvelle amie.

-Dès que tu as tout ce qu'il te faut, on pourra y aller, à moins que tu avais quelque chose d'autre à faire.

-Non, du tout... J'ai rien à faire et mon appartement est pas mal vide ces derniers temps... Le temps est pas mal long dans ces temps-là! C'est avec plaisir que je vais t'accompagner!

Sur ce, les deux adolescentes prirent la direction de la porte du local d'informatique pour se rendre chez Tuskyio.

(J'te laisse commencer le prochain topic chez toi! ^^^Tu m'enverras un MP pour me dire quand il sera prêt!)

» Un entraînement bien particulier. (La salle d'entraînement)(Les Bartolis, Jordan & Angelique)[TERMINÉ]
» Rosalie Deschamps [Contactez Amélie pour un RP avec elle!]
» exploration ( ouvert)(TERMINÉ)
» Volume 1: Spéciaux [Terminé]
» Un objet étrange... (TERMINÉ)